UN PEU D'HISTOIRE

Nous somme heureux de partager notre coup de cœur pour cette maison et pour le petit bourg médiéval de Joyeuse. En 2017, lorsque nous l’avons visité, le Clos de Beauregard était une propriété agricole et viticole à l’abandon. Les ronces, les lierres, les clématites ligneuses, les pyrachantas, les mimosas, les arbres de Judée, les vignes sauvages … avaient repris leurs droits et servaient d’écrin à la maison. Nous sommes tombés sous son charme, nous étions à proximité du bourg tout en étant en position dominante, ce qui offre une vue sur le village et les éléments paysagers que nous aimons tant. D’un côté le plateau calcaire des Gras, de l’autre la bordure cévenole et ses grès du Trias. Les arides paysages méditerranéens d’un côté et de l’autre, la générosité botanique de la montagne cévenole.
 
La maison a été construite en 1821, l’annexe agricole avait été partiellement rasée lorsque nous l’avons découverte. Nous savions que nous nous lancions dans de gros travaux mais le projet à nos yeux méritait bien des sacrifices !
 
Après deux ans de travaux de rénovation, nous avons pu déménager dans la partie principale. D’autres travaux ont permis l’ouverture du gîte l’été 2020, la construction d’une piscine et deux ans après, l’ouverture des deux premières chambres d’hôtes. La troisième ne sera achevée qu’en 2023. L’annexe agricole qui les abrite, était une magnanerie. Comme toutes les fermes de la basse Ardèche, les paysans jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, vivaient de la polyculture : quelques animaux, chèvres et vaches principalement, une basse-cour, des vignes, des arbres fruitiers et des vers à soie pour les moulinages alentours. L’ancien propriétaire a racheté la propriété en 1953, il a exclusivement développé la viticulture et l’arboriculture, c’est à lui que nous devons le nom du domaine. Nous avons retrouvé sur les étiquettes artisanales qu’il collait sur ses bouteilles de vin. Comme dans la plupart des maisons cévenoles, le relief a été adouci par la construction de murets en pierres sèches. Dix terrasses ou « faysses » modèlent le jardin, créant des points de vue, des micro-climats… autant de lieux qui invitent à la sieste, à la paresse, à la méditation…
histoire du Clos de beauregard - Vieilles bouteilles de vins